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Synopsis : Un clic, et la vie de Lolita se retrouve sur YouTube... quel secret cache-t-elle ?

Prudence est la plus grande fan de Lolita, la célèbre youtubeuse. Or un jour, Lolita disparaît des réseaux sociaux. Quel secret dissimule son image si parfaite ?
Entre disparition et enquête, caméras et écrans, mensonges et vérité, Prudence et Lolita dansent un ballet qui pourrait se révéler mortel…

Mon Avis : Le synopsis de ce livre s'annonçait super bien. Un livre classé jeunesse/thriller. La disparition d'une célèbre youtubeuse.....tout démarrait bien. Et au fur et à mesure de la lecture, tout se dégradait. Il y avait de moins en moins de choses probables. Ça partait dans tous les sens et surtout dans un gros n'importe quoi. Tout est invraisemblable, on a l'impression d'avoir pris tous les soucis que peut avoir un ado ou une ado, mis dans un shaker, secoué et hop le livre a été écrit.
Le mystère annoncé dans le synopsis n'est pas du tout présent. Ok on voit bien les dérives des réseaux sociaux et là c'est un bon point mais pour tout le reste c'est un flop. Et quand j'ai su le pourquoi, le fin mot de l'histoire cela a été une grosse déception. Une lecture à oublier de toute urgence tant tout m'a déplu dans ce livre.

Synopsis : Deux écorchés vifs.
Deux rêves de seconde chance.
Un regard pour renaître...

Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des mœurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d'une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Ému. Au point de croire de nouveau en l'avenir.

Mais il est aussi persuadé qu'elle est la pièce manquante, le pion à manipuler pour démasquer le psychopathe qu'il traque. Et s'il se trompait ? Le pire des monstres est parfois celui qui s'ignore, quand bien même il rêve sa vie dans les yeux d'une poupée...

Mon Avis : J'avais lu et entendu pas mal de bons échos de ce thriller dans la sphère livresque et je me suis donc décidée de l'emprunter à la bibliothèque de ma ville. Quand je dis pas mal de bons échos, c'est que l'on avait de très bons avis voire même des coups de cœur chez certaines personnes. Cela n'a pas été le cas chez moi et ce pour plusieurs raisons.
La première : la vulgarité, je crois que je n'ai jamais lu un livre avec autant de gros mots. C'est vraiment trash au niveau langage. Je dis des gros mots comme la plupart des gens mais là c'est du haut niveau et cela m'a dérangée tout au long de ma lecture.
Second point : la scène de viol, qui arrive rapidement, ça rejoint le point 1. Tu as tous les détails sordides et là encore il y a une telle vulgarité. Là encore, je ne pense pas que c'était nécessaire d'aller aussi loin. Ça m'a déstabilisée que ce soit autant raconté.
Troisième point : J'ai deviné la fin, le pourquoi des agissements de Barbara. Et là pour moi c'est dommage. Je m'attendais à une révélation extraordinaire et bien non. Donc déception, tout ça pour ça. Et que j'ai deviné.
Donc c'est vraiment une lecture en demi-teinte pour moi. Je n'ai pas apprécié le style de l'autrice même si la trame de l'histoire est bonne. C'est un bon thriller mais avec trop de points négatifs. Ce n'est pas un flop, mais c'est moyen et je n'ai nullement envie de me plonger dans d'autres livres d'Ingrid Desjours.

Synopsis : Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l'abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

Mon Avis : Difficile d'émettre un avis clair et posé tant le sujet du livre est délicat. Car le sujet du viol est un sujet sensible. Et sauf quand c'est vraiment avéré, rien n'est ni tout blanc ni noir. Je n'aborderais pas le sujet ici des questions posées par les enquêteurs du genre : vous étiez habillée comment ? Que l'on porte une jupe ou un jean, c'est du pareil au même.

Dans ce roman, Karine Tuil traite de sujets importants : le viol, le mouvement #metoo et #balancetonporc mais aussi et surtout le venin déversé sur les réseaux sociaux car le personnage masculin est forcément le salaud de l'histoire. Mais ici c'est plus nuancé car on essaie de comprendre ce qui se passe du côté de l'agresseur et de l'agressée. Et c'est justement ce que j'ai aimé : prouver que tout n'est ni blanc, ni noir et que la vérité peut se trouver des deux côtés. Ce que perçoit une personne notamment une femme peut être perçu différemment par un homme. Et puis en tant que femme, je me mets aussi à la place d'un homme qui, parfois doit se dire, je ne vais pas parler à une femme car sinon je passerais pour celui qui a des arrières pensées et qui passera pour l'agresseur. Alors non, tous les hommes ne sont pas juste des porcs qui veulent coucher coûte que coûte. Certaines femmes ne sont pas en reste.

J'arrêterais là pour mes avis personnels car ce n'est pas le sujet. J'ai beaucoup aimé le livre, l'écriture est fluide, directe, tranchante. J'ai découvert Karine Tuil avec ce roman et j'ai beaucoup aimé.

Le seul bémol est que le début est un peu long à se mettre en place. On apprend à connaître chacun des personnages et du coup cela donne quelques longueurs mais nécessaires à la bonne compréhension.

Parlons maintenant du personnage qui m'a juste donnée envie de vomir : Jean Farel. Cet homme est juste une ordure, un être méprisable qui mériterait juste un bon coup de pied bien placé. Déjà, il est juste un père abominable, un mari abject qui cocufie sa femme dès qu'une fille lui jette 2 ou 3 oeillades. Et sa phrase : "Un viol ça n'est que 20 minutes d'action".....comment lui dire que l'enterrer dans le jardin ça ne sera que du jardinage.

Pour en conclure, c'est un très bon livre tranchant, qui donne à réflexion et qui ne laissera en aucun cas indifférent. Je vous le conseille si vous aimez les livres du genre.

Synopsis : Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

Mon Avis : Ce roman dystopique commençait vraiment très bien, et n'était pas sans me rappeler la Servante Ecarlate. Les femmes ont perdu leurs droits et sont réduites à un quasi silence, 100 mots par jour autant dire que ça revient à un quasi droit de ne pas parler. Je me dis chic ça part bien, j'en attendais beaucoup.

L'héroïne, docteure en neurosciences, a le droit de se faire enlever son bracelet car on a besoin de ses capacités pour soigner le frère du président. Et à partir de ce moment-là c'est le drame. Le roman devient un imbroglio d'événements brouillons, incompréhensibles. Tout est flou,  bizarre, ennuyeux, incompréhensible....au point que je m'en suis perdue dans ma lecture. Je ne comprenais plus rien à ma lecture.

Et honnêtement le style de l'autrice me gonflait, ça devenait un gros n'importe quoi écrit sur le papier. Bref, une lecture horrible, ennuyeuse, mal écrite.....Je n'ai absolument rien ressenti, c'est plat et mauvais. Un vrai flop, je ne le conseille à personne. Un vrai flop à oublier.

Synopsis : Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit tout et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.

Mon Avis : J'avoue que lorsque j'ai terminé ce livre hier soir, je ne savais pas trop quoi en penser tellement j'avais pris une claque lors du dénouement final. J'avais aimé, ça ne n'était pas discutable. J'avais trouvé quelques longueurs par moment mais rien de bien méchant. Mais je me demandais si c'était un coup de cœur ou non. Et après réflexion, oui cela a été un coup de cœur. Car ça a été une fin incroyable.

Ça a été une lecture incroyable, hallucinante, qui m'a vraiment tenue en haleine. Cette découverte de Michel Bussi a été une pure claque, je n'ai jamais rien lu de tel. L'écriture est hyper fluide, très simple avec un très bon style. J'ai vu certains booktubeurs lui reprochaient son écriture trop simple mais en ce qui me concerne, je préfère une écriture simple avec une purée de bonne histoire qu'une écriture flonflon où je m'ennuie royalement. Le style ne fait pas tout.

En ce qui concerne l'intrigue, c'est à couper le souffle. Et vous n'en saurez pas plus. Un meurtre a été commis à Giverny et voilà vous vous contenterez de cela. Si j'en parle je risque de faire du spoil et vu l'intensité du bouquin je ne veux surtout pas en parler tellement c'est puissant et bien écrit, avec une vraie fin et une vraie révélation finale.

Lisez-le, les descriptions de Giverny sont magnifiques. J'ai adoré, c'est vraiment une très bonne lecture, que je ne peux que vous conseiller.

Synopsis : À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l'enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l'a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu'à la mort de son père, et c'est désormais porteur d'un titre prestigieux qu'il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s'intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu'il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu'on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l'esprit du jeune duc...

Mon Avis : J’ai vu la première saison de cette série sur Netflix (série que j’ai beaucoup aimé). Et c’est donc à la suite de ce visionnage que j’ai eu envie de lire le premier tome des Chroniques des Bridgerton. Ce n’est absolument pas un coup de cœur, j’ai juste passé un bon moment. C’est bien écrit mais sans plus. L’histoire est assez similaire mais j’ai pour ma part préféré la série. La famille de Daphné est géniale, ils ont chacun une vraie personnalité et c’est le point que j’ai préféré. L’histoire d’amour entre Daphné et le Duc est une histoire d’amour des plus banales. C’est une bonne lecture, j’ai passé un bon moment mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je lirais certainement la suite mais ça ne fera pas partie de mes priorités de l’année.

Synopsis : Mon Père c’est, d’une certaine manière, l’éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d’Abraham.
Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ?
Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham.
Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour.

Mon Avis : Difficile de donner un avis sur ce livre tant il est compliqué, complexe et douloureux. Il ne fait que 220 pages et heureusement parce que cette histoire peut vous donner la nausée et cette histoire m'a donnée la nausée et une forte envie de pleurer.

Maintenant je pense qu'il faut être parents pour comprendre toute la souffrance du père dont l'enfant a été violé par un prêtre. Si l'on n'est pas parents on ne peut comprendre cette blessure que tu ressens jusque dans les tripes. Blessure qu'a subi ton enfant et pour laquelle tu serais capable des pires actes.

J'ai détesté tout ce qui est écrit en lien avec la religion et l'histoire d'Abraham. Mais c'est nécessaire pour faire un parallèle. Mais ce que j'ai détesté s'arrête là.

Ce n'est pas un coup de cœur, car c'est difficile de dire que l'on a aimé un livre traitant de ce sujet. L'écriture de Grégoire Delacourt est très percutante, c'est direct parfois cinglant et ça tape là où il faut.

Je ne le conseille pas à tout le monde, car il peut déplaire à certaines personnes et comme je le disais les personnes qui n'ont pas d'enfants ne peuvent comprendre les réactions du père de l'enfant. Ce n'est pas porter un jugement que de dire cela mais c'est une réalité, quand on est parents notre enfant est sous notre responsabilité et nous sommes garants de son bien-être. Mais c'est une lecture qui ne laisse nullement indifférent mais à ne pas mettre en toutes les mains.

Synopsis :  Le destin poignant d'une femme hors du commun Doris, âgée de 96 ans, habite seule dans un petit appartement de Stockholm. Ses journées sont rythmées par le défilé régulier d'auxiliaires de vie et par les appels de sa petite-nièce Jenny, sa seule famille et source de joie, qui vit aux Etats-Unis. Son bien le plus précieux est un carnet d'adresses, qu'elle possède depuis 1928. Ce petit objet rouge contient le souvenir des gens qu'elle a rencontrés tout au long de son existence.
Au terme de sa vie, Doris décide de coucher sur le papier l'histoire de ces personnes dont elle a rayé les noms à mesure qu'elles ont disparu de ce monde. De la riche et excentrique Suédoise dont elle a été la domestique aux plus grands couturiers français qui l'ont vue porter leurs créations, de la veuve qui lui a appris l'anglais sur le bateau l'emmenant à New York à l'aube de la guerre à l'amour de sa vie rencontré à Paris, de l'artiste suédois truculent avec qui elle a correspondu pendant des années au pêcheur solitaire qui lui a sauvé la vie, l'existence de Doris est une épopée romantique, émouvante et parfois tragique.
Désormais, il ne reste plus personne pour recueillir ces témoignages d'amitié, d'amour, de souffrance et de joie si ce n'est Jenny, venue l'accompagner dans son dernier voyage et avec qui Doris souhaite partager ses souvenirs. Pour que la mémoire demeure, et que Doris ainsi que tous ceux qui ont fait sa vie ne soient pas oubliés. Une histoire de famille et de transmission merveilleuse et bouleversante.

Mon Avis : C'est une découverte de cette autrice avec Un Petit Carnet Rouge de Sofia Lundberg. C'est une autrice suédoise qui n'a écrit que deux romans pour le moment. J'avais vu quelques recommandations Booktube sur ce roman historique. Je l'ai donc emprunté à la bibliothèque.

Parlons de suite ce qui m'a déplu : le début est long à se mettre en place. Les 50 premières pages ont été difficiles pour moi mais comme je sentais que c'était prometteur je me suis accrochée et honnêtement j'ai bien fais.

Après réflexion, je comprends ce qui m'a déstabilisée c'est que c'est écrit sous forme de journal de façon chronologique mais surtout c'est classé par personnes que Doris a côtoyé durant sa vie, jusqu'au décès des personnes mentionnées.

Le rythme du roman est lent, mais c'est très poétique et même si le style journal est déstabilisant, j'ai beaucoup aimé cette lecture. La fin est juste une apothéose qui m'a donnée quelques larmes au coin des yeux. Malheureusement à cause des quelques points négatifs ce n'est pas un coup de cœur mais ça n'en reste pas moins un très bon roman.

Je voulais vous partager une citation qui m'a beaucoup marquée : " Je te souhaite assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peine pour savoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu."